Pour des questions de délivrabilité, les spécifications techniques des e-mails sont restées très contraignantes par rapport aux évolutions des standards du Web. Ainsi, malgré le fort développement du format vidéo Flash sur le Web, il est impossible d'intégrer des contenus vidéo directement dans un courrier électronique, ni de les intégrer comme pièces jointes. Et ce, malgré la consommation croissante de vidéos par les internautes.
Pour contourner le problème, de nombreux acteurs du secteur mettent en avant le concept de "vidéomail", un e-mail n'intégrant pas directement de contenus vidéo mais mettant en avant des images statiques renvoyant les destinataires vers une page Web sur laquelle le film peut être visualisé. Ces images "Click to play" peuvent prendre la forme de captures d'écran de la vidéo, intégrant soit un lecteur soit un bouton de lecture au centre de l'image. Selon Jean-Paul Lieux, directeur associé de la plate-forme d'e-mailing Dolist, 90 % des e-mailings vidéo envoyés aujourd'hui reposent encore sur ces images fixes.
L'autre technique consiste à faire appel à l'un des plus anciens formats d'images du Web : leGraphics Interchange Format, plus connu sous le nom de Gif. Ce format, développé par Compuserve à la fin des années 80, devait à l'époque permettre l'affichage d'images en couleur. La particularité de Gif est d'autoriser le défilement de plusieurs images dans un même fichier, rendant possible un effet d'animation. Bien géré par l'ensemble des clients mail et la totalité des navigateurs Web, ce type d'image n'a aucune incidence négative sur la délivrabilité.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire